Responsabilité des Médecins

Une erreur dans le diagnostic prénatal ou une faute dans l’organisation et la réalisation de l’accouchement peuvent avoir de graves conséquences pour le nouveau-né.

Certains facteurs doivent donc contraindre les professionnels de santé à diagnostiquer une grossesse à risque ou un accouchement à risque.

Ainsi, en cas d’accouchement dystocique (qui se caractérise par le non engagement des épaules de l’enfant lors de l’accouchement après l’expulsion de la tête), la responsabilité du gynécologue pourra être engagée lorsque ce dernier n’a pas pris les précautions nécessaires lors de l’extraction de l’enfant. Ce type d’accouchement à risque peut être prévu par le gynécologue en raison d’alertes potentielles, tel que le diabète de la mère ou la macrosomie de l’enfant (son poids étant supérieur à 4,5 kg).

Un défaut d’information peut également entrainer la responsabilité du médecin gynécologue. A titre d’exemple, une césarienne antérieure doit être un signe d’alerte pour les professionnels de santé. En effet, il est connu que la tentative d’accouchement par voie basse après une précédente césarienne peut entrainer une rupture utérine. Les risques sont encore plus grands lorsque la mère a déjà eu plusieurs césarienne et l’accouchement par voie basse doit alors être déconseillé.

La rupture utérine peut avoir de graves conséquences pour le fœtus et entrainer un « souffrance fœtale », pouvant conduire à son décès ou avoir de très lourdes conséquences sur son développement physique et psychique. Par conséquent, les séquelles du nouveau-né étant souvent très lourdes, il est nécessaire d’être accompagné par un professionnel.

Le Cabinet de Maître COHEN attache la plus grande importance à vous accompagner dans cette épreuve difficile.